[Fic] Le camélia rouge.

Le camélia rouge.

Prologue .

Pourquoi suis-je seule ? Pourquoi seule au milieu des camélias blanc tachés de rouge ? J'ai peu, peur de quoi ? Je sais la réponse, mais je ne peux l'admettre. Non, je ne peux admettre avoir peur de ma propre personne. Je suis une assassine de seulement six ans, au milieu de ces pitoyables camélias rouge. Des fleurs mourant seule et silencieusement.

Dix ans plus tard.

Le jours où j'ai compris que j'étais la responsable du meurtre de mes parents, je me suis isolée quelque part ou personne ne me retrouverais. Quand un promeneur passe, il ne reviendra plus jamais. Quand un mammifère passe, il ne courra plus jamais. Quand un oiseau passe, il ne volera plus jamais. J'ai beau essayer de garder toute ma raison, je n'y arrive pas. Les villageois me déteste, il me nomme : "Le camélia rouge" . Ils veulent que celle qui ose faire couler leur sang paye d'une mort douloureuse. J'ai souvent essayer de me tuer, mais à chaque fois j'ai perdu ma raison et Elle a prise ma place pour m'en empêcher. Alors que je m'apitoyais sur mon sort, un garçon de mon âge passa, je n'avais pas envie de le tuer, mais depuis mes six ans personne n'y a échapper ; personne n'a survécu. Elle, l'autre moi voulait tous les tués un par un... Suis-je folle ? Ou peut être serait-ce une malédiction ? En réalité, ça ne m'importe peu, car que je le sache ou non la situation restera toujours la même : cet personne mourra de mes mains.

Quinze minutes plus tard.

Mais pourquoi reste-t-il là ? Encore pire, pourquoi ne l'ais-je pas encore tuer ? Pourquoi est-il seul ? Il fit un pas vers moi. Que dois-je faire ? Je me blottis contre le mur de la grotte ou je vivais, en attendant de perdre la raison. Mais je ne pus m'empêcher de lui dire :

" - N'approche pas.
- Pourquoi ? me répondit-il.
- Si tu approche je risque de te tuer !
- Je suis seul... et je ne veux pas le rester.
- Je le suis aussi, mais j'ai envie, moi, de le rester. Alors vas-t-en loin d'ici !
- Où que j'aille, je serais seul. Où que j'aille j'aurais mal...
- Si tu approche, je te teinterais de rouge.
- La solitude est bien plus douloureuse que la mort... dit-il en laissant couler une larme. "

Il avait raison... La solitude était aussi bien plus douloureuse que de tuer des gens. J'étais heureuse, heureuse d'entendre une voix qui ne criait pas. J'étais heureuse de voir une fleur rester aussi longtemps blanche, heureuse d'entendre le son de ma voix. Mais je ne voulais pas le tuer, il ne fallait pas qu'il se jette dans la gueule du loup. Il fallait que je lui en empêche... mais il a avait l'air si déterminé ! Et maintenant que je n'avais ne serait-ce goûter qu'un peu à la compagnie d'une personne, je ne voulais pas m'y détacher, je ne voulais pas replonger dans la solitude. Quelle égoïsme... Après tout, ce n'est pas comme-ci je n'avais pas essayer, s'il meurt ce ne sera pas de ma faute mais de la sienne... Je ne le voyais plus, mais il était quelque part près de la grotte, je le sentais...
La nuit tomba, je m'endormis. Dans la nuit, je me réveilla brusquement, sans même ouvrir les yeux je savais que quelqu'un m'observait...